[McFly] Love at First Sight

LOVE AT FIRST SIGHT

Ceci est ma première FanFiction, elle met en jeu un groupe de musique de Pop Anglaise McFly composé de Danny Jones, Tom Fletcher, Harry Judd et Dougie Poynter et des personnages de mon invention.
Bonne Lecture

Chapitre 1

Le soleil se levait doucement sur la cité des Anges, il apportait avec lui les premiers rayons de chaleur et les premiers signes de vie. Les habitants de la ville s’éveillaient tour à tour dans la bonne humeur. La journée promettait d’être chaude et radieuse. Dans un petit appartement situé dans les bas quartiers de Los Angeles, une jeune fille dormait encore paisiblement à poings fermés. Les premiers rayons de soleil venaient caresser sa peau de velours, s’attardant sur son visage mais ils ne parvenaient pas à la réveiller, au contraire ses lèvres légèrement charnues arboraient un sourire léger au contact de cette nouvelle chaleur. Elle était vêtue d’un simple petit boxer noir et d’un petit haut moulant aux bretelles blanches, tout aussi simple. Ses fins vêtements soulignaient la perfection de sa silhouette, car il fallait bien l’avouer cette jeune demoiselle de 19 ans était ravissante, elle avait de longues jambes et des petites fesses rebondies, un ventre plat et une poitrine décente, la nature avait été particulièrement généreuse avec son physique. Peut-être pour compenser le parcours difficile de la jeune fille, il me semble que des explications s’imposent sur la vie de notre jeune héroïne.

Ariana naquit d’une union qui n’était pas voulue, et oui un viol n’est-ce pas triste ? De ce fait la jeune femme n’a jamais connu son père, sa mère âgée de 16 ans lors de l’incident ne développa pas une tendre affection pour sa fille comme toutes les mères, elle préféra s’enfermer dans la drogue et l’alcool. Deux vies détruites pour quelques instants de plaisir. Cependant les premières années qui succédèrent la naissance de la petite se passèrent dans le calme et la quiétude. En effet, les grands parents désirant le meilleur pou leur fille et leur petite-fille, ils participèrent activement à l’éducation et à l’épanouissement de la petite Ariana. Ce n’est que lorsqu’elle fêta son cinquième printemps qu’elle se retrouva dans un appartement miteux avec sa mère et un beau-père tout aussi alcoolique, les grands parents étant décédés l’hiver précédent. La petite grandit alors dans un climat de violence, de haine et d’insécurité. Sa mère lui refusait tout son amour, elle lui rappelait trop de mauvais souvenirs, son innocence volée, sa chute. Quant au beau-père, il n’avait rien à faire de cette gamine qui n’était pas la sienne, il lui arrivait de la battre une ou deux fois, mais heureusement il n’atteint jamais le domaine de l’attouchement. Ariana se forgea alors son caractère, sa carapace. Plus tard à l’âge de 16 ans, elle demanda l’émancipation et elle s’envola pour la ville de Los Angeles afin de prendre un nouveau départ. Trois années se sont maintenant écoulées. Trois années de délivrance, de véritable vie, de liberté.

Revenons en à nos moutons, la belle dormait profondément en ce matin d’Août, lorsqu’une autre jeune fille à peine plus âgée pénétra à pas de loups dans la pièce, un seau d’eau glacée à la main. Celle-ci était blonde, élancée, avec des formes généreuses. Elle portait un jean moulant avec un haut au décolleté vertigineux. À pas feutré, elle s’avança près du lit, prit une grande inspiration et déversa le contenu du seau sur la dulcinée. Cette dernière se réveilla en sursaut, elle écarquilla de grands yeux et s’extirpa avec énergie de ses draps blancs telle une pile électrique.

- Laura ! Espèce de salope ! Si je t’attrapes ! pesta-t-elle.

La dite Laura avait déjà dévalé les escaliers et était pliée en quatre au milieu du salon, elle avait profité de la surprise pour se carapater loin d’Ariana qui était furieuse. Les deux jeunes filles se vouaient une haine terrible l’une envers l’autre depuis le premier jour où elles s’étaient rencontrées. Depuis elles passaient leur temps à se faire toutes sortes de mauvais coups. Cependant Laura détenait le trophée en matière de bassesses et méchancetés en tout genres. Elles vivaient ensemble seulement par obligation, les temps étant difficiles à Los Angeles pour les jeunes et les loyers exubérants, elles étaient obligées de partager ce même appartement, chacune caressant le doux rêve d’une éventuelle séparation dans les années à venir. Ariana finit par débouler dans le salon, les cheveux dégoulinants.

- Si je t’attrape… siffla-t-elle entre ses dents, le poing serré.

- Ma vieille tu te répètes, gloussa la blonde.

Ariana l’effet de surprise passé, sembla se radoucir, leur de la vengeance n’avait pas encore sonné, patience. Elle abaissa son poing ce qui tira un nouveau gloussement à sa colocataire.

- Tu es faible, ma petite et puisque tu veux cesser de jouer, poursuivit-elle la mine déçue, je m’en vais faire du shopping, c’est beaucoup plus passionnant que de voir ta sale tête, poursuivit-elle en se saisissant avec vivacité de son petit sac à main rose.

- Ouais, c’est ça tire toi, ça me fera des vacances, hurla Ariana excédée tandis que Laura claquer la porte de l’appartement. Bon débarras !

Le reste de la matinée Ariana l’utilisa à se reposer et prendre soin d’elle, cela faisait bien longtemps qu’elle ne s’était pas octroyé un peu de repos, à cause de son boulot nocturne qui l’occupait une grande partie de la nuit. Et sans oublier de vider la crème épilatoire de Laura pour la remplacer par du miel afin de mieux coller au poil.

De l’autre côté de la ville, dans une villa située au bord de la plage de Malibu, le réveil était aussi difficile pour un jeune homme qui dormait profondément, rêvant de gloire et de paradis.

- Doug, lèves-toi ! Il est déjà onze heures passés, tenta de le réveiller un autre jeune homme aux bouclettes brunes en secouant doucement le premier.

Cependant le cadet ne sembla pas de cet avis, il rumina faiblement avant de se retourner dans son lit, adoptant ainsi une position à l’horizontal avec les couvertures remontées jusqu’au nombril. Il dormait encore paisiblement trop occupé par ses rêves. Ce ne fut pas pour autant que l’autre s’avoua vaincu, il avait, bien entendu, plus d’un tour dans son sac. Pris d’une soudaine inspiration, le jeune homme commença à titiller les oreilles de son ami qui maintenant tentait de chasser à l’aveuglette ces doigts qui l’importunaient tels des insectes dans la nuit. Ravi de cette réaction, le farceur qu’était ce brun aux yeux bleus et aux bouclettes rebelles décida de pousser le jeu un peu plus loin. Il devina au sourire qui se dessinait sur le visage du jeune Dougie qu’il rêvait de chose agréable. Il réprima alors un fou rire, approcha avec délicatesse sa tête de l’oreille de Dougie afin de lui murmurer quelques douces paroles ayant pour but de réveiller le jeune dormeur.

- Oh oui Dougie, plus fort ! murmura-t-il en prenant une voix sensuelle et la plus féminine possible.

L’effet escompté se produisit, ne comprenant rien à la situation, le prénommé Dougie ouvrit les yeux, étonné d’entendre une telle voix. Il ne savait pas si c’était réel ou fictif, il était partagé entre rêve et réalité. Ce n’est que quand il vit son ami éclater de rire qu’il comprit. Il ne put s’empêcher de grogner pour exprimer son mécontentement.

- Putain, Danny t’es trop con ! dit-il en se redressant un temps soit peu et en se frottant les yeux.

Le concerné Danny tout sourire aux lèvres, administra une petite tape amicale aux niveaux des genoux de Dougie et ajouta :

- Allez debout feignasse ! En plus Tom à fait des pancakes et Harry est en train de mettre la table du petit-déj’.

- Ouais, j’arrive, lui répondit Dougie d’une voix ensommeillée et en réprimant un bâillement.

Danny quitta la chambre afin de rejoindre Tom et Harry qui étaient dans la cuisine et surtout car son ventre criait famine et il comptait engloutir quelques pancakes le plus rapidement possible. Quant à Dougie, il se leva péniblement de son lit. Il avait les cheveux en bataille et il ne portait qu’un simple boxer noir et une chaîne en argent autour du cou. C’était un très beau garçon de 20 ans, il avait les cheveux bruns et des yeux magnifiques au bleu intense. Les traits fins de son visage lui assuraient une bouille d’ange. Il enfila un jean au style usé qui traînait sur sa chaise de bureau et fit un détour par la salle de bain afin de passer un peu d’eau fraîche sur son visage et ainsi retirer quelques traces de fatigue. Puis il descendit lentement les escaliers qui menaient à leur vaste salon cuisine en se tenant à la rampe pas encore tout à fait réveiller.

- Tiens, voilà enfin la belle aux bois dormants, dit Danny en apercevant Dougie, puis il se retourna et cria en direction d’une tête blonde hypnotisée par son écran d’ordinateur un peu plus loin dans la pièce. Tom ramènes tes fesses en vitesse, les pancakes vont refroidir !

- Oui, oui, j’arrive ! Je me déconnecte, répondit-il avec empressement.

Pendant ce temps, les trois autres compères s’activaient autour de la table, sortant assiettes, jus d’orange, verres, et tout ce qui était nécessaire pour le festin. Harry se saisit du sirop d’érable qui trônait en plein milieu du frigo, il en raffolait. C’était un jeune homme grand, beau et plutôt bien fait. Il venait de fêter son vingt deuxième anniversaire. Il avait opté récemment pour des cheveux très courts, et son piercing à la langue faisait des ravages auprès de la gent féminine. On peut dire qu’Harry était un très beau garçon. Tom rejoignit ses compagnons qui étaient déjà installés autour de la table ronde de la cuisine, s’en suivit un grand moment de convivialité, le plat de pancake circulait de main en main se vidant petit à petit de ce qu’il contenait, surtout lorsqu’il passa entre les mains de Danny. Les pancakes défilaient dans les assiettes des jeunes gens qui ne semblaient toujours pas rassasiés, il faut dire qu’ils avaient un gros appétit.

- Eh les gars, ça vous dit de sortir ce soir, je connais un bar branché, proposa Tom après un moment de réflexion.

Dougie paraissait sceptique, il n’avait pas très envie de faire la fête ce soir, il rêvait plutôt de pop corn devant un bon film. Quand il ne se réveillait pas de plein gré, il était à moitié réveillé tout au long de la journée. Mais Harry avait compris le manège de Tom, il savait pertinemment que sa question n’était pas anodine.

- A vous plutôt que t’as un rancard avec la blonde du net ! le taquina-t-il.

- Un rancard avec une blonde ? Mais c’est formidable, bien sûr que je suis partant ! s’exclama Danny plus enthousiaste que jamais.

C’était un vrai dragueur, il passait son temps à courser les filles, et son indélicatesse lui avait valu plus d’un râteau mais heureusement son humour et sa bêtise rattrapaient son impudence.

- Bon alors c’est ok ? On y va ? Dougie ? récapitula Tom.
- T’as intérêt à dire oui, ça fait trois jours qu’il attend que ça ! enchaîna Harry en montrant Tom du pouce.

Ce qui lui valut une tape sur le plat de la tête de la part de ce dernier. Ce qui fit sourire Dougie, tandis que Danny continuait à s’empiffrer de pancake.

- C’est bien parce que c’est toi ! finit par concéder Dougie.

- Ouais, t’es formidable !

- Au fait c’est quoi comme bar ? questionna Harry à l’adresse de Tom.

- Le Moon light, la blonde comme vous l’appeler s’appelle Laura et elle travaille là-bas en tant que serveuse.

- Ah mais je connais ! s’exclama soudainement Danny, ce bar est surtout réputé pour la beauté de ses serveuses et ses danseuses exotiques, en tout cas ta Laura ça doit être une chaudasse, dit-il le sourire aux lèvres, pensant à toutes ces filles dénudées qu’il allait pouvoir admirer le soir même.

Les garçons soupirèrent exaspérés une fois de plus par le comportement du jeune Danny, il n’en ratait pas une.

L’après-midi les jeunes gens le passèrent à feignanter, Tom composa de nouvelle chanson tout en pianotant de temps en temps avec Laura et la prévenant de son passage de lui et de ses potes dans la soirée. Danny passa son temps devant la télé à regarder des films poilants comme il aimait les appeler, d’ailleurs on entendait que son rire tonitruant dans la villa. Harry lut une bonne partie de cet après-midi-là tandis que Dougie s’entraînait à la guitare. Ces quatre jeunes gens ne vivaient que de musique, ils formaient un petit groupe qui n’était pas encore très connu en dehors de l’Angleterre, mais qui leur permettait tout de même de survivre. Vers les coups de 18 heures, chacun regagna sa chambre pour se préparer comme il le sentait. Ce n’est que vers le coup des 20 heures qu’ils quittèrent la maison pour rejoindre l’antre de la fête.