Parce que l'art, c'est aussi l'écriture, et qu'il s'agit d'une de mes passions, je vais vous faire partager quelques uns de mes textes.
Ils ne sont pas spécialement bons, parfois particuliers, mais c'est l'un de mes moyens d'expression favoris. Ils seront en général totalement indépendant les uns des autres, même si, parfois - souvent - les personnages ont le même prénom.
Je précise aussi que je suis une fervente yaoiste, bien que cet adjectif ne soit pas le plus adéquat pour représenter ce que je suis. Son utilisation a été bien trop étendue, et c'est pour cela que je l'utilise pour me caractériser.
Pour finir, vous pouvez retrouver *presque* tous mes textes sur ce site merveilleux manyfics sous le pseudonyme de Grenadine.Eté Cerise
Le grenier poussiéreux, les fraises à la crème et les champs de blé. Le ciel bleu et Lucas rayonne.
Le jus des prunes sur les mains, le soleil sur les peaux. La rivière en bas des champs et la forêt proche. Lucas est là et c'est tout ce qui importe.
La table sous les arbres, la carafe de jus de fruits, les tartines et le chocolat. Lucas rit, virevolte, vit.
La chasse aux papillons, les roulades dans les herbes brûlées et Lucas partout, tout le temps.
La cabane au fond du jardin, l'escalade des troncs morts, grimper aux arbres le plus vite possible et chercher Lucas dans toutes ses cachettes.
Les noyaux de pêche plantés dans la terre, les gâteaux dérobés dans la boîte et Lucas qui écoute les histoires milles fois racontées.
L'absence de Lucas et le souvenir des étés cerises.
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Un texte terriblement vieux je crois, et pourtant ne datant que de quelques mois, pas même un an. Arthur bien sur <3Londres
Tes lèvres contre les miennes, sucrées sucrées.
La vie de Londres sous nos pieds, son bruit qui résonne jusqu'à nous par la fenêtre ouverte.
Enfin, Londres est à nous.
Ce rêve lointain est devenu réalité. Nous voici sur les pas d'Arthur Rimbaud et Paul Verlaine, objets de notre admiration.
Londres 1872. Great College.
Des noms, une date qui font rêver.
A notre tour, nous pouvons dire Londres 2008.
Peut-être connaitrons nous la même destinée tragique ?
Londres, Londres, Londres... Ces mots, ce nom, tournent sans cesse dans ma tête, roulent sur ma langue.
Je les murmure dans le silence de notre appartement.
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Lucas, encore et toujours, mais qui n'est pas le même que dans Eté CeriseLucas
Lucas est beau.
Il porte un blouson de cuir, une paire de jeans et des baskets.
Lucas fume.
Un peu trop. C'est ce qui le rend si séduisant.
Lucas parle.
D'une voix basse et grave. Si basse et si grave qu'il faut tendre l'oreille pour le comprendre.
Lucas boit du café.
Sans sucre et sans lait. Noir Noir, comme le cuir de son blouson.
Lucas rêve.
De façon trop illusoire.
Lucas se saoule.
Parfois. Avec moi.
Lucas écoute de la musique
Violente et déchirante, comme lui.
Lucas drague les filles.
Et couche avec les garçons.
Lucas m'embrasse.
Sur la joue ou sur la bouche. Selon l'humeur.
Lucas vit sous les toits.
Avec son chat et moi.